Originaire d'argentine comme son nom l'indique, le dogo argentino serait issu de molosses aujourd'hui disparus croisés avec des dogues allemands et des pointers. Il sert à la garde et à la chasse sans fusil, les chiens traquent puis égorgent le sanglier. Il est également utilisé dans son pays pour la chasse au puma, qu'il attaque sans états d'âme. C'est assez dire s'il a la tête près du bonnet...

Extrêmement puissant, c'est un chien de garde redoutable qui peut se montrer très agressif. Mal éduqué il échappera totalement au contrôle de son propriétaire. "Un surdoué", "A ne pas mettre dans de mauvaises mains", écrivent néanmoins des rédacteurs dans la presse cynophile qui feignent d'ignorer qu'il n' y a presque que de mauvaises mains qui rêvent de tenir ce type de chien.

Il a été élu à mots couverts, chien de l'année 1999.

Le docteur-vétérinaire Rousselet Blanc le décrit comme " agréable compagnon, sans risque " mais qui peut s'avérer " féroce à la chasse ". Résumons cette pensée paradoxale : Le dogue argentin est un agréable compagnon féroce.

Ignoré par jean Glavany et Jipé Chevènement
dans leur loi du 6 janvier 1999.